{"id":1008,"date":"2016-02-17T12:39:47","date_gmt":"2016-02-17T11:39:47","guid":{"rendered":"https:\/\/dev2.cofordis.com\/?p=1008"},"modified":"2023-09-19T11:47:20","modified_gmt":"2023-09-19T09:47:20","slug":"les-francais-boudent-les-hypermarches","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.cofordis.com\/les-francais-boudent-les-hypermarches\/","title":{"rendered":"Les fran\u00e7ais boudent les hypermarch\u00e9s"},"content":{"rendered":"\n

Trop grands, trop \u00e9loign\u00e9s, impersonnels \u2026 les fran\u00e7ais boudent les hypermarch\u00e9s pour se tourner vers les commerces de proximit\u00e9. Si faire les courses en grandes surfaces s\u2019apparente souvent \u00e0 une corv\u00e9e, aller chez des commer\u00e7ants de d\u00e9tail est souvent synonyme de moment plaisir.<\/p>\n\n\n\n

Outre \u00eatre un signe de d\u00e9veloppement \u00e9conomique, la multiplication des commerces de proximit\u00e9 est \u00e9galement un acc\u00e9l\u00e9rateur de liens sociaux.<\/p>\n\n\n\n

Mais cet accroissement de ce type de commerces signifie-t-il que les hypermarch\u00e9s sont en danger ?<\/p>\n\n\n\n

Une \u00e9tude Nielsen de 2015 met en avant le d\u00e9veloppement rapide des commerces de proximit\u00e9 : ils devraient repr\u00e9senter 9% des ventes d\u00e9s ce d\u00e9but d\u2019ann\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n

Ce n\u2019est pas pour rien que les nouvelles enseignes se multiplient ! Elles permettent de cibler des personnes qui ne vont pas dans les super et hypermarch\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n

Si les hypermarch\u00e9s p\u00e2tissent de cet accroissement du nombre de ces commerces, ce sont surtout les hard-discounter qui en souffrent le plus.<\/p>\n\n\n\n

Selon cette \u00e9tude, leurs profils devraient peu \u00e0 peu se transformer au point de les faire changer de cat\u00e9gorie : D\u00e9s 2016, Lidl devraient se placer parmi les supermarch\u00e9s (campagne t\u00e9l\u00e9 \u00e0 l\u2019appui) et Leader Price deviendraient au 2\/3 des supermarch\u00e9s et pour 1\/3 des magasins de proximit\u00e9 (notamment avec Leader Price Express).<\/p>\n\n\n\n

L\u2019explosion d\u2019un secteur n\u00e9glig\u00e9 au profit des hypers et supers.<\/em><\/strong><\/p>\n\n\n\n

Les changements d\u2019enseignes ont fait bondir le nombre de ce type de magasins de 10% en un an (mars 2015 \u2013 mars 2014). Vival qui \u00e9tait plut\u00f4t rural ouvre en centre ville et a vu son nombre de magasins pousser de 400 sites.<\/p>\n\n\n\n

Ces magasins fonctionnent sur le principe des niches (1\/4 des sandwiches industriels y sont vendus, biscuits et boissons pour l\u2019ap\u00e9ritif, d\u00e9boucheurs !), mais une r\u00e9flexion se pose actuellement quant \u00e0 leur \u00e9volution : faut-il r\u00e9pondre \u00e0 tous les besoins ou d\u00e9velopper le rayon frais ? Dans les grandes villes, leur futur reste tr\u00e8s motivant au vu de l\u2019\u00e9loignement des hypermarch\u00e9s (plus de temps \u00e0 y passer, plus de tentations, ambiance froide \u2026).<\/p>\n\n\n\n

4 raisons \u00e0 ce boum :<\/p>\n\n\n\n

– les distributeurs concentrent leurs efforts sur ces lieux de ventes,<\/p>\n\n\n\n

– la mutation du hard-discount (Dia, Lidl),<\/p>\n\n\n\n

– un nombre d\u2019ouvertures en hausse et des \u00ab relookages \u00bb d\u2019enseignes existantes,<\/p>\n\n\n\n

– un potentiel commercial int\u00e9ressant au vu du nombre d\u2019habitants en ville.<\/p>\n\n\n\n

Des chiffres qui parlent :<\/p>\n\n\n\n