Hey Jow, que mange-t-on ce soir ?

Qui n’a jamais pesté devant son frigo ou ses placards en se demandant quoi mettre dans l’assiette au prochain repas ? Qui n’a jamais trouvé rébarbatif de se creuser la tête pour composer ses menus de la semaine ? A moins d’avoir un cuisinier à domicile, cette sempiternelle préoccupation fait partie de notre quotidien.
Cofordis s’est intéressée à cette appli qui refait parler d’elle.

Jow ?

Cette application créée en 2017, permet non seulement de suggérer des recettes, mais une fois les plats choisis, une liste de courses se crée automatiquement ; ne reste plus qu’à la valider ou supprimer certains aliments, à récupérer ses produits et cuisiner.

Gratuite, elle laisse également le choix au client de l’enseigne de grande distribution qu’il préfère (plus de choix sera prochainement possible).

Pourquoi une telle appli ?

« Nous faisons les courses à l’envers. On achète des produits avant de réfléchir à ce que l’on va en faire ! Mon idée était de commencer par se demander ce que l’on a vraiment envie de manger »

commente Jacques-Édouard Sabatier – CEO de Jow.

Papa, cet ex Directeur des contenus digitaux de Canal+, devait lui aussi faire face à cette problématique quotidienne, avec la volonté de mieux manger.
Il fallait trouver une solution : Jow est née.

Un fonctionnement simple.

Une fois sur le site ou l’appli, le consommateur détaille son foyer, ses préférences alimentaires (régime, intolérance…), ses équipements culinaires, son enseigne favorite, son mode d’achat (en magasin, livraison, Drive). Ensuite, Jow lui soumet différentes recettes comme l’explique Jacques- Édouard Sabatier : « nous en avons 2 200 sur le site. L’objectif était de ne pas tomber dans l’hyper-choix, comme un site classique de recettes, mais de proposer des plats adaptés au quotidien, ciblés selon les profils de chacun, avec uniquement des produits qui se trouvent dans le magasin du coin. Ce n’est pas de la cuisine compliquée de grand chef, mais des plats simples et familiaux».

Points intéressants : il est possible d’être livré rapidement (commande la veille pour le lendemain), il y a des offres ponctuelles et la possibilité d’enregistrer ses recettes préférées en favoris pour les retrouver aisément.

Tout le monde y gagne

Cette start-up se porte bien : le seuil des 20 millions de repas* est franchi, un volume d’affaires à neuf chiffres*, un CA qui s’affiche en millions*.
La crise sanitaire a donné un gros coup de pouce à Jow, avec le boum du e-commerce et des courses en ligne.

Côté client, le bonus est flagrant : cuisiner soi-même, c’est + 25% d’achat de produits frais, – 15% de gaspillage (le client n’achète que ce dont il a besoin). Côté portefeuille, le consommateur y trouve son compte : « l’offre est plus flexible (ndlr : l’utilisateur peut changer de recette si celle proposée ne lui convient pas) et moins chère que les box d’ingrédients ; le client a le choix jusqu’au bout. Jow est finalement une sorte de personnal shopper, une aide à l’achat pour préparer sa liste de course ».

Autre avantage, l’appli permet également de découvrir des saveurs et des goûts nouveaux.

Et le must : fini la corvée des courses en ligne !

Outre permettre de varier les repas en mangeant bien, Jow diminue le temps passé sur son écran pour préparer son Drive ou sa livraison, et peut même inciter les internautes récalcitrants à se mettre à l’achat en ligne de courses alimentaires. 

De plus, l’algorithme de ce site va même dénicher les promos des produits sélectionnés.

Jow serait-elle le moyen de développer le e-commerce alimentaire ? On peut fortement le penser d’autant que sur cette appli, il est tout à fait possible de rajouter à sa commande, des produits d’hygiène, d’entretien etc.
Ne manque plus qu’à ajouter un score nutritionnel qui s’affiche automatiquement pour les produits commandés et nous aurons là une application complète. * Source Jow

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