Obtenir une certification pro : c’est du sérieux !
Dans un monde où la compétition professionnelle est de plus en plus féroce, les certifications professionnelles sont souvent perçues comme un sésame pour accéder à de meilleures opportunités.
Pourtant, derrière cette quête de reconnaissance, se cache une idée reçue tenace : celle de la certification « à l’achat ».
Le mythe de la certification facile
Il est vrai que le marché de la formation continue est florissant et de nombreuses offres promettent monts et merveilles : formations express, examens « faciles », diplômes obtenus sans effort…
Ces propositions alléchantes peuvent être tentantes, mais elles sont loin de refléter la réalité de l’acquisition d’une certification professionnelle.
La certification : fruit du travail et de l’investissement
Une certification professionnelle est avant tout la reconnaissance d’un savoir-faire, d’un ensemble de compétences acquises grâce à une formation rigoureuse et à une expérience significative. Elle atteste de la capacité d’un individu à exercer un métier dans les règles de l’art.
Obtenir une certification n’est donc pas une simple formalité.
Cela implique :
- un investissement personnel important : temps consacré à l’étude, à la pratique, à la résolution de cas concrets…
- des évaluations rigoureuses : examens écrits, projets, soutenances… pour vérifier que les compétences sont bien acquises.
- une démarche qualité : les organismes de certification sont soumis à des exigences strictes en termes de pédagogie, de moyens matériels et de suivi des apprenants.
Pourquoi ne pas céder à la tentation de la certification « facile » ?
Trois raisons principales apparaissent :
- remise en question de la valeur de la certification: les recruteurs sont de plus en plus exigeants et savent repérer les faux semblants.
- risques d’échec élevés : les métiers évoluent rapidement et les compétences requises sont de plus en plus pointues. Une formation superficielle ne permet pas de faire face à la complexité des situations professionnelles.
- perte de temps et d’argent : investir dans une formation de mauvaise qualité, c’est risquer de perdre du temps et de l’argent sans pour autant atteindre ses objectifs.
Comment choisir la bonne certification professionnelle ?
Pour s’assurer de choisir une formation de qualité, deux points sont importants :
- se renseigner sur les organismes de certification : consulter les avis d’anciens stagiaires.
- comparer les programmes de formation : s’assurer que le contenu est adapté à ses besoins et à ses objectifs professionnels.
Les 3 piliers d’un accompagnement réussi
Si l’apprenant doit s’impliquer dans sa formation, le certificateur doit aussi s’assurer d’éviter frustration, incompréhension et mécontentement.
Trois piliers sont à respecter :
– 1) communiquer les bonnes informations
Avant l’entrée de formation, des informations sont à prendre en compte : taux de certification, d’insertion dans l’emploi, emplois occupés suite à la formation.
Rassurants, ces indicateurs permettent aux apprenants de se projeter dans l’avenir.
Néanmoins, il peut toujours subsister un sentiment de frustration, et trois raisons majeures ressortent :
- mauvais positionnement au démarrage de la formation,
- mauvaise connaissance/compréhension des exigences du parcours (investissement en temps de travail par exemple),
- approche trop laxiste des épreuves de certification.
– 2) l’accompagnement : la base
Si la qualité du contenu pédagogique et de l’animation sont des points cruciaux, chaque personne se présentant à l’examen doit être prête grâce à un accompagnement de qualité qui repose sur trois axes :
- administratif et commercial : informations claires, interlocuteurs disponibles.
- pédagogique : capacité à répondre aux interrogations sur le parcours et son contenu (bot pédagogique, forum).
- technique : une connexion et un navigateur internet à toute épreuve. Un SAV technique performant est un atout dans la réussite d’un parcours de formation.
– 3) une notation juste
Quelle frustration lorsque l’on reçoit une note que l’on ne comprend pas ! On a tous connu cette situation et fait face à des professeurs à la notation sévère.
C’est pour cela que l’on attend d’une notation de certification professionnelle, une homogénéité et une objectivité entre candidats/sessions.
Quatre axes principaux y contribuent :
- critères d’évaluation clairs et non interprétables,
- jurys externes (principalement) : conflit d’intérêt évité,
- double relecture des livrables et des copies,
- analyse de causes si les écarts de note sont trop importants.
Une certification professionnelle est bien plus qu’un simple titre.
C’est la preuve d’un parcours d’apprentissage rigoureux et d’un engagement fort dans son développement professionnel. En choisissant une formation de qualité et en travaillant sérieusement, il est tout à fait possible d’obtenir la certification qui permettra de s’épanouir dans sa carrière.
En respectant certaines règles, l’apprenant est satisfait et le professionnalisme du certificateur s’en trouve grandit : sa renommée aussi.